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LA BATAILLE DU
JUTLAND - 1916
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Le 31 mai 1916,
la flotte de bataille anglaise sortie de sa base de Scapa
Flow, ainsi que la flotte des croiseurs de bataille. Les
allemands ne voulaient pas manquer cette rencontre. Le croiseur
léger anglais Galeta s'approcha et tira le premier
coup de canon de la bataille. Les croiseurs de bataille
anglais guidés par les signaux de leurs éclaireurs apercevaient
leurs adversaires, 5 croiseurs de bataille du vice Amiral
Von Hipper (le Lützow, le Derfdlinger, le
Seydlitz, le Moltke et le Von Dert Tann)
sous la forme d'une ligne de fumée qui révèlent la base
des mâts et et des cheminées minuscules. (photo ci-dessous).
Von Hipper savait
qu'il n'avait pas assez de navires pour rivaliser, son nombre
et son armement étaient trop faibles. Seuls ses 2 navires
de tête étaient modernes, ils disposaient de canons de 305
mm, les autres ne possèdaient que des canons de 280 mm.
Il décida de se replier sur le reste de la flotte allemande
dés que lui furent signalés les 6 croiseurs de bataille
anglais du vice Amiral David Beatty (Lion, Princess Royal,
Queen Mary, Tiger, New Zeland et Indefatigable). Le
spectacle pour Hipper avait de quoi impressionner, 6 énormes
navires naviguant en 2 colonnes parallèles, les espaces
entre les navires étant à peine de 500 mètres. Le Lütlow
ouvrit le feu vers 15h45 à une distance de 17 kilomètres
environ, mais cette distance diminuait rapidement. Les tirs
des anglais étaient synchronisés et leurs pointages s'effectuaient
automatiquement au moyen du Firing Director. Les Allemands
disposaient, quand à eux, d'appareils moins sophistiqués
mais trés au point, notamment dans le domaine optique.
Au début du combat, les canonniers allemands tirèrent nettement
plus vite que les anglais, presque deux salves pour une.
Ils utilisèrent la méthode de recherche de l'encadrement
de l'adversaire dite "par échelons". Pour être efficace,
cette technique nécessite un tir accéléré, chaque salve
étant corrigé par rapport à la distance de la précédente.
Dans les 2 camps, les salves de grosse artillerie étaient
tirées d'une seule pièce par tourelle, donc 4 coups par
bâtiment, pendant ce temps l'autre canon rechargeait. Pourtant,
au cours du combat, les officiers canonniers anglais firent
tirer des doubles salves, c'est à dire des bordées de 8
coups lorsque la bonne distance parassait trouvée. La détermination
de la cible amenait le navire d'une ligne à combattre le
bateau correspondant dans la ligne adverse.
Vers 16 heures,
la navire de queue abglais, L'indefatigable durement
touché, ne suivait pas le changement de cap vers l'ennemi
et se trouvait à moins de 400 mètres du New Zealnd.
Touché de nouveau, à la tourelle avant, L'indefatigable
continua sur sa mauvaise route puis, une série de détonations
firent exploser le navire qui disparut rapidement. Il était
le numéro 6 de la ligne anglaise et il avait été coulé par
le numéro 5 allemand qui devait s'être trompé d'objectif.
Un signal de Beatty avait semer le désordre au début de l'engagement.
Il ordonnait que les deux navires de tête anglais canonnent
le numéro 1 allemand, les autres croiseurs anglais devant
compter les bateaux ennemis à partir de la queue de la ligne
allemande. Si l'idée était bonne, les anglais voulaient bénéficier
de leur supériorité numérique, son application fût beaucoup
moins efficace. Rien ne se passe comme prévue. Car les 3 et
4 de la ligne anglaise continuèrent à compter par l'avant
de la ligne allemande, d'ou des conséquences imprévues.
La ligne allemande était précédée, pendant un bon moment,
d'un croiseur léger, qui dégagéait beaucoup de fumée afin
de tromper les anglais. A cette occasion le Derfflinger
fut sauté dans lecompte des canonniers anglais pendant un
temps assez long. Pendant ce temps, le directeur de tir allemand
du Derfflinger tira sur ce qu'il croyait être le numéro
2 anglais. En fait, il canonnait le Queen Mary. Le
Seydlitz en faisant autant mais lui il tirait sur sa
bonne cible. Donc concentration de deux tirs sur un même objectif
: le Quenn Mary
Les
officiers anglais du Queen Mary comprirent vite le
danger, ils reportérent leurs tirs sur le Derfflinger
en faisant tirer des bordées de 8 coups. Mais trop de temps
avait été perdu. Le tir allemand martelait le croiseur anglais.
Seul un changement brutal de cap aurait pu sauver le navire
anglais. Vers 16h30, deux énormes explosions se succédaient
sur le Queen Mary. Le bateau s'enfonça en quelques
minutes. Aprés L'indefatigable qui avait coulé quelques
minutes avant, cétait au tour du Queen Mary. Mais
cette disparition jetta le trouble et la consternation chez
les anglais. Beatty voulait forcer la chance, la distance
entre allemands et anglais était descendue à 12 000 mètres,
car les allemands voyaient s'élever autour d'eux de gigantesques
gerbes d'eau et se rendaient compte que les cuirassés anglais
de la 5ème escadre de bataille tiraient par dessus la ligne
des croiseurs anglais. Ces cuirassés pouvaient le faire
avec leurs pièces de 381 mm. L'intervention des 4 cuirassés
anglais venaient de mettre fin au premier acte.
Beatty fit demi tour et allait amener la flotte allemande
vers la Grand Fleet de l'Amiral Jellicoe. Mais l'excellent
tir des croiseurs allemands allait causer une autre perte
chez les anglais. Le croiseur de bataille Invincible
sur lequel se trouvait l'Amiral Hood sauta sur les coups
du Derfflinger.
Malgré
les succés de l'Amiral Scheer qui avait engagé sa flotte
dans une poursuite, il constata qu'il était tombé dans le
piège des anglais. Le fameux piège "T", figure tactique.
Les allemands ne purent se rendre compte qu'ils allaient
droit dedans, car le dernier navire de la ligne germanique
était placé trop en arrière, il ne se rendit pas compte
que la flotte anglaise avançait en arc de cercle et lui
barrer la route. Les bâtiments allemands de la 3ème escadre,
qui étaient en tête, subirent de sérieux dégâts, ainsi que
les croiseurs de bataille. Scheer sortit du mauvais pas
où il s'était engageait, mais il eut de la chance. Notamment
grâce au brouillard qui commençait à arriver sur le théatre
des opérations, il fît aller donner des ordres pour "sacrifier"
ces torpilleurs et de ses croiseurs de bataille. Il put
ainsi sortir se dégager et sauver sa flotte. Pour sortir
définitivement, il lança donc, sa mémorable attaque de torpilleurs
appuyée par 4 croiseurs de bataille toujours guidé par le
Derfflinger. Jellicoe connaissait la qualité des
torpilles allemandes et décidé de tourner le dos, perdant
ainsi le contact avec la flotte allemande.
Cette bataille laissa beaucoup de traces dans les deux camps
mais en Angleterre, on entendit des mots concernant les
pro Beatty et les pros Jellicoe. Seul ressortait que Nelson
était bien mort.
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