L’ex
union soviétique a développé entre
les années 70 et 85 sa marine de ravitaillement
afin d’être présente sur les 5 océans.
La
marine russe dispose d’une flotte importante de navire
de soutien qui peut être divisée en plusieurs
catégories.
La
1ère catégorie correspond au
" Voiennii Tanker " ou VT, les pétroliers
navals. Ces bâtiments sont à même
d’assurer le ravitaillement en combustible des navires
de surface et des sous-marins. Mais elle ne dispose
que d’un seul navire, le " Berezina ", capable
de délivrer des charges de tous types, tant par
la méthode de ravitaillement en route (en flèche
ou en couple), que par celle du ravitaillement vertical
(VERTTREP) par hélicoptère.
Portant
la désignation de VTR, le " Berezina "
partage cette qualité avec un certain nombre
de navires marchands employés par la marine soviétique,
en effet, cette dernière utilise depuis plusieurs
années déjà, des pétroliers
de la marine marchande russe car, ils pratiquent très
bien les ravitaillements en flèche ou en bord
à bord stoppé. Depuis quelques années
la marine russe à changer ces méthodes
de ravitaillement pour copier celles des occidentaux
et notamment copier les bateaux et techniques américaines.
C’est à dire des bâtiments capables de
ravitailler d’autres navires en mouvement et de différentes
manières.
La
2ème catégorie de navires de
soutien en qualité, regroupe les transports de
missiles et de munitions. Les premiers transportent
les SLBM pour les sous-marins stratégiques ou
des missiles antinavires tactiques pour les navires
de surfaces et aux sous-marins lance-missiles.
En
temps de guerre, les transports SLBM fourniraient un
appui précieux aux forces de second échelon
car leur mobilité leur permet de gagner des régions
très éloignées des bases navales
russes de 1er échelon car celle-ci
seraient prises pour cible dés le début
d’un éventuel conflit.
Ces
navires sont équipés de moyens antiaériens
très puissants, ce qui leur offre la possibilité
de ravitailler d’autres navires même en zone de
combat.
Autre
catégorie, les bâtiments bases de sous-marins,
ils servent d’ateliers flottants et de bâtiments
de soutien logistique à des flottilles de sous-marins.
Puissamment armés et pourvues de très
bon moyen de transmission, les unités de classes
Don et Ougra peuvent servir par ailleurs de navires
de commandement.
Les
navires de sauvetages, SS, les 2 unités de la
classe Elbrouz et les 29 autres navires de sauvetage
de sous-marins peuvent intervenir pratiquement dans
n’importe quel cas de panne ou d’accident. Ils sont
équipés d’équipements de plongée
et ils transportent des mini sous-marins de sauvetage.
Pour
entretenir et réparer leurs bateaux et sous-marins,
les Russes mettent en œuvre 6 classes de navires ateliers,
au total environ 35 unités. Disposant de grues,
d’atelier de maintenance, ces navires transportent en
outre des pièces de rechange, du matériel
lourd…Le but étant de réparer le navire
touché non pas pour un retour au combat mais
pour lui permettre de regagner une base navale afin
d’effectuer les grosses réparations.
Chargée
d’assister les navires ateliers et navires de sauvetage,
il existe tout une flotte de remorqueurs, ces bâtiments
peuvent servir le cas échéant de navires
de sauvetage ou de bateaux pompiers. Et enfin, la marine
soviétique est l’une des très rares marines
à posséder des navires hôpitaux,
ils disposent de 7 tables d’opérations, de plus
de 200 personnes spécialisées, d’un hangar
pour hélicoptère afin de faciliter les
évacuations.
Mais
il faut constater que malgré ses efforts la marine
soviétique n’a pas encore atteint le niveau de
logistique de sa rivale la marine américaine.
Le " Berezina " demeurant est l’exception
qui confirme la règle. Par contre elle peut aligner
un nombre beaucoup plus important de navires que l’US
NAVY, la quantité compensant la qualité.