Guderian
(1888-1953) |
Le
colonel général Heinz Guderian (1888-1953),
« le père des divisions Panzer n
naquit à Kholm sur la Vistule. Fils d'un
officier prussien, il commença sa carrière
dans l'infanterie en 1908.
Durant la Première Guerre mondiale, il
servit comme officier des transmissions et plus
tard à l'état-major. Après
la guerre, il recruta des volontaires dans les
États baltes avant de retourner dans la
Reichswehr.
Il entra au département des troupes motorisées
du ministère de la Défense en 1922
et, en dépit des dissuasions officielles,
se fit le champion de l'utilisation des chars.
En 1931, il commanda un bataillon de transport,
rééquipé de chars factices
et de canons antichars comme une unité
blindée, et en 1934, un état-major
des troupes motorisées fut mis sur pied
avec Guderian comme chef : il prit le commandement
de la Deuxième Division Panzer en 1935.
Dans "Achtung ! Panzer !" il démontrait
que le char était une puissance de feu
mobile protégée, qu'il valait mieux
utiliser concentrée.
II conduisit l'invasion de l'Autriche en 1938
et commanda une unité Panzer durant les
campagnes de 1939 et 1940. Il était à
la tête d'une unité Panzer - par
la suite la 2e Armée Panzer - en URSS,
mais fut écarté en décembre
1941.
En 1943, il fut nommé Inspecteur général
des forces blindées et en 1944, chef de
l'état-major général. Il
resta fidèle à Hitler mais, peut-être
inévitablement, fut limogé en 1945.
«Heinz l'impatient » était
un génie imparfait : un chef imposant mais
un subordonné difficile dont l'expression
« Klotzern, nicht Kleckern» (écrasez,
ne tapotez pas) était l'essence du blitzkrieg.
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